Noël Rozé tient une exploitation d’une centaine de vaches laitières à Caro, dans l’est du Morbihan. En 2014, il a développé une forme de lymphomes, qui l’a obligé à s’arrêter de travailler pendant un an et demi, entre 2014 et 2016, et à embaucher un salarié pour continuer à faire tourner sa ferme. Soigné par chimiothérapie, il est maintenant en invalidité partielle.

« La qualification de maladie professionnelle a été reconnue. Mais la Mutualité sociale agricole lui a attribué un taux d’incapacité permanente partielle qu’il juge insuffisant », explique Michel Besnard, du collectif de soutien aux victimes de pesticides, qui l’accompagnait devant le Pôle social du tribunal judiciaire de Vannes, ce lundi. Noël Rozé conteste, en effet, le taux d’incapacité permanente partielle de 35 % que lui a reconnu la MSA. « Cela représente 190 € d’indemnités par mois, sachant que mon salarié me coûte mensuellement 2 200 € », explique l’intéressé au sortir du tribunal. Par le biais de son avocate, Me Hermine Baron, l’agriculteur a demandé au tribunal de reconnaître une incapacité à hauteur de 50 %. Le magistrat rendra sa décision le 21 février.

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