La décision était attendue ce jeudi. Le tribunal de commerce de Toulouse repousse d’une semaine sa décision concernant l’avenir de Sigfox.La start-up toulousaine basée à Labège qui emploie 192 salariés a été placée en redressement judiciaire le 26 janvier. La décision a été annoncée aux salariés en visioconférence en début d’après-midi par le directeur général de Sigfox. On ne connait pas pour l’instant les motivations du tribunal. Mais une des offres de reprise attend toujours l’accord du ministère de l’Économie.
Bercy n’a toujours pas donné son accord
Au fil des tours de table ces dernières semaines, c’est l’offre d’Unabiz, opérateur basé à Singapour, qui a fait consensus entre la direction, le Comité social et économique qui représente les salariés, et les administrateurs judiciaires. Son fondateur, Henri Bong, connait bien le dossier pour avoir fait partie de l’aventure Sigfox dès le début. Il porte aussi l’offre qui compte reprendre le plus de salariés, soit 127 des 192 salariés. Mais pour les offres de reprise venant de l’étranger, le ministère de l’Économie doit donner son accord.
“Ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Tout dépend des motivations du tribunal de commerce.” – Antoine Maier, représentant des salariés et élu du CSE
“C’est un nouveau sursis pour Sigfox. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, détaille Antoine Maier représentant des salariés et élu du CSE. Tout dépend des motivations du tribunal de commerce. On ne sait pas ce qui peut se passer dans les prochains jours. On s’interroge juste sur le délai de réponse du tribunal. Normalement, il est d’un mois pour ce genre de dossiers. Là, on est déjà au 2e mois.”
Créée en 2010, l’entreprise Sigfox a longtemps été présentée comme une promesse de la “French Tech”. Depuis la crise Covid, elle accuse aujourd’hui une dette de 150 millions d’euros. Le tribunal de commerce de Toulouse doit donc se prononcer jeudi 21 avril.
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