Le tribunal de commerce de Paris a désigné cette semaine le groupe Paprec comme repreneur des activités de traitement des déchets du groupe industriel Cnim (Constructions navales et industrielles de Méditerranée) à la Seyne-sur-Mer dans le Var.

Le groupe industriel Constructions navales et industrielles de Méditerranée CNIM qui est basé à la Seyne-sur-Mer dans le Var, avait été placé en procédure de sauvegarde judiciaire en janvier dernier.

Le tribunal de commerce de Paris vient de désigne cette semaine le groupe Paprec comme repreneur de ses activités de traitement des déchets du groupe industriel Cnim.
Les Constructions navales et industrielles de Méditerranée à la Seyne-sur-Mer sont en déshérence économique malgré le soutien de l’Etat.

Le projet plus large de Paprec Group, qui repose sur trois métiers complémentaires d’investisseur, de constructeur et d’exploitant, dans un environnement international, rend son offre meilleure.

eu égard à la pérennité de l’activité, a écrit le tribunal dans son jugement consulté par l’AFP.

Le tribunal a également expliqué suivre les avis du dirigeant, du contrôleur, ainsi que du juge-commissaire et du ministère public, tous favorables à l’offre du Français Paprec Group.

Seuls les salariés étaient favorables à son concurrent CMI France.

C’est le fric qui a parlé, les salariés n’ont pas été écoutés, c’est une grande déception

a réagi Philippe Valeriani, contacté par l’AFP au nom de l’intersyndicale (CGT, FO et CFE-CGC).

“L’offre de Paprec permet d’assurer à la fois l’ancrage sur la Seyne-sur-Mer de l’activité EPC et de reprendre 227 des 300 contrats de travail présents sur le site et, en complément, propose 84 postes de reclassement, dont une partie à La Seyne-sur-Mer”, s’est pour sa part félicité le cabinet de la ministre de l’Industrie d’Agnès Pannier-Runacher.

“L’issue est bien plus favorable que celle qu’on pouvait avoir fin 2021”, a estimé le cabinet de la ministre.

– Avec AFP

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