Adil Rami dénonçait la rupture de son contrat par l’OM, pour faute grave, en juillet 2019. Il a été débouté en première instance par les prud’hommes mais devrait faire appel, selon l’Equipe.

Adil Rami a connu des joies et des peines sous le maillot de l’OM. Mais l’histoire du champion du monde est surtout marquée par son conflit avec Jacques-Henri Eyraud, l’ancien président délégué qui l’a licencié pour faute grave en 2019. « Tout le monde connaît mon combat, qui n’est pas contre le club ou les supporters, mais contre une personne que je déteste et qui a tenté de manipuler des gens contre moi », confiait-il avant son retour au Vélodrome en novembre 2021.

Et le trublion de l’équipe de France n’est pas près de tourner la page puisque, selon L’Équipe, le conseil de prud’hommes de Marseille, que le joueur avait saisi pour contester cette rupture de contrat, a donné raison à l’OM, estimant dans un jugement qu’elle était justifiée.

L’OM condamné sur un autre pan du dossier

A l’époque, Jacques-Henri Eyraud avait évoqué un comportement non-professionnel de son joueur, auquel il avait reproché la participation à une émission Fort Boyard sans y avoir été autorisé, alors même qu’il était blessé. Ce qui a constitué, aux yeux du club, une faute grave. Toujours selon L’Equipe, Adil Rami va faire appel de cette décision devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

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Par ailleurs, le conseil des Prud’hommes de Marseille a aussi condamné l’OM sur un autre volet du dossier dont on n’a pas fini d’entendre parler. L’OM s’est vu reprocher des retenues sur salaire jugées « abusives » et le club devra en rembourser une partie au joueur, avec quelques dommages et intérêts. Une information confirmée par Le Parisien. Maigre consolation pour Rami, qui n’a aucune garantie de remporter la seconde manche face à son ancien club.

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